Le décès peut survenir à domicile et, en ce cas, la question du transport ne se pose pas. La problématique du choix du mode de transport du corps du défunt intervient lorsque le décès survient à l’extérieur de son logement, dans une maison de retraite, ou encore, comme dans 90% des cas, à l’hôpital. Le déroulement du transport dépend de l’opération de la mise en bière.

  Comment se déroule le transport du corps du défunt ?

Le transport avant la mise en bière 

La mise en bière consiste à placer le corps du défunt dans son cercueil. Avant cette étape, le transport est dit à « visage découvert ». Sachez que ce transport est rendu possible par un décret datant du 28 janvier 2011 qui autorise le transfert du corps uniquement du lieu du décès vers une chambre funéraire ou vers son domicile. Ce transfert se fait obligatoirement dans un véhicule spécialisé, agréé par l’État et équipé d’un caisson réfrigérant. 

N’oubliez pas que le « transport à visage découvert » n’est possible que dans les quarante-huit heures suivant le décès. Cette date butoir ne peut en aucun cas être dépassée, même si le corps reçoit des soins de conservation, à base d’injections de produits formolés. Par contre, la thanatopraxie est obligatoire si le transfert du corps franchit une distance de six cents kilomètres. 

Le transport après la mise en bière 

Si la mise en bière est effectuée et que le corps du défunt est installé dans le cercueil, le transport se fait via un véhicule agréé. Il peut s’agit d’un véhicule adapté ou d’un corbillard. 

Si le corps du défunt est transporté vers un pays étranger, deux modes de transport sont possibles. Il peut être acheminé par la route ou par les airs. Sachez que dans les deux cas, le certificat de décès est réclamé. 

Cas du transport funéraire vers ou depuis l’étranger 

Cette rubrique n’évoque pas tous les cas de figure. Signalons tout de même que la société des pompes funèbres a les capacités et les prérogatives pour se charger du transport du cercueil. Leur aide est d’ailleurs précieuse pour répondre aux formalités administratives (consulat, préfecture,?) lorsque le corps du défunt part ou arrive de l’étranger. N’oubliez pas que certains pays exigent des soins de conservation pour autoriser le transport funéraire. 

Le cas du transport d’une urne funéraire 

Nous entendons par urne funéraire, l’urne en elle-même mais également les cendres. Ce type de transport est tout à fait réalisable par tout un chacun qu’il s’agisse d’un envoi postal ou d’un colis transmis par transport aérien. Néanmoins, pour ce dernier, veillez à faire un empaquetage adéquat et à transmettre les certificats obligatoires de décès et de crémation. D’un point de vue pratique, les compagnies aériennes sont en droit de refuser de considérer votre urne funéraire comme un bagage à main. Anticipez dès lors un éventuel refus même si vous signalez la stérilité des cendres et leur non dangerosité.

 

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