Le don d’organe permet de sauver chaque année des milliers de

personnes à travers le monde.

Pourquoi?

Car encore aujourd’hui, des personnes souffrant de maladies ou de malformations sévères meurent faute de dons d’organes. Il est impératif de faire prendre conscience aux gens que le don d’organe est plus qu’important, il est vital pour certains patients. Cela semble évident à la lecture de ces quelques lignes, mais malheureusement encore trop peu de personnes franchissent le pas. Inutile de préciser que le don d’organe est gratuit et anonyme.

Quand?

On n’y pense pas toujours mais il est possible de donner des organes de son vivant également ! Certains organes se régénèrent assez vite chez une personne en bonne santé et ne présente par conséquent qu’un risque infime comparé au don d’une vie nouvelle à un malade.

Je ne vous apprendrai rien en vous disant que le don d’organe est bien entendu aussi possible après le décès, pour autant que les formalités aient été remplies en bonne et due forme.

Comment?

La législation change en fonction des pays. C’est pour cela que je vais vous présenter de manière la plus complète possible les démarches à effectuer dans plusieurs pays francophones : Belgique, France, Suisse, Canada.

En Belgique

Pour le don d’organe de son vivant, il faut au préalable le consentement :

du donneur s’il est âgé d’au moins 15 ans
du conjoint du donneur ou de son cohabitant
des parents ou du représentant légal du donneur s’il est mineur

Les interventions les plus délicates étant dans ce cas réservées aux besoins extrêmement urgents.

En revanche, si vous êtes belge OU domicilié en Belgique depuis plus de 6 mois, la loi autorise le prélèvement de vos organes après le décès sauf si :

vous avez explicitement exprimé votre refus de votre vivant.
votre famille proche (enfants, parents ou conjoint) s’y oppose.

Afin de notifier votre refus volontaire à l’Etat, vous devrez remplir un formulaire délivré par votre commune et le leur faire parvenir avant votre décès.

Dans le cas contraire, et afin d’éviter à vos proches une telle décision, il vous est possible de remplir un formulaire à retirer auprès de votre commune attestant de votre volonté de donner vos organes après votre décès. Cette demande pouvant être modifiée à tout moment par simple demande à votre commune.

Télécharger le formulaire d’accord pour la Belgique

En France

En France également, chaque citoyen est un donneur présumé. Si vous ne voulez pas être donneur d’organe, il vous faut alors vous inscrire au registre national des refus (possible dès l’âge de 13ans). Il suffit de télécharger et d’imprimer le formulaire proposé sur cette page, puis de l’envoyer à l’adresse indiquée en joignant la copie d’une pièce d’identité officielle (carte d’identité, permis de conduire, titre de séjour, passeport…).

Télécharger le formulaire de refus pour la France

Si vous souhaitez donner vos organes après votre mort, le plus simple est de posséder la carte de donneur d’organe afin de dissiper tout malentendu, et d’éviter à vos proches une décision parfois difficile.

Remplir le formulaire de demande de la carte de donneur d’organe

Aujourd’hui en France on peut prélever :

des cœurs jusqu’à 65 ans,
des poumons jusqu’à 70 ans,
des foies jusqu’à 80 ans,
des reins jusqu’à 85 ans,
et des cornées jusqu’à … 90 ans et plus !

En Suisse

L’Office fédéral de la santé publique suisse a édité une brochure reprenant toutes les informations et réponses à toutes les questions, ainsi que la carte de donneur d’organes.

Télécharger la brochure pour la Suisse (carte de donneur incluse)

Au Canada

Il existe différentes façons de vous inscrire et de décider ce que vous voulez donner selon la province ou le territoire de résidence. Je vous propose donc de vous rendre sur la page adéquate du Gouvernement du Canada où une carte interactive vous expliquera la marche à suivre selon vos critères.

Aller sur le site du Gouvernement du Canada