Le tour du monde de la Mort ! 6e étape : la Chine

Partons à la découverte de la mort dans le monde !
Rites, croyances, culture, traditions, … c’est comment la mort ailleurs ?
Après le Congo, l’Argentine, l’Inde, l’Australie, l’Indonésie

Sixième étape du tour du monde de la mortla CHINE

 » Tant que l’on ne sait pas ce qu’est la vie, comment peut-on savoir ce qu’est la mort ? » Confucius 

Un peu d’histoire…

En Chine, on retrouve une triple tradition religieuse: le confucianisme, le taoïsme et le bouddhisme. Les deux premiers courants remontent au VIe siècle avant J.-C., époque où vécurent leurs pères fondateurs, Confucius et Lao-tseu. C’est Confucius qui devait avoir le plus de poids sur l’histoire de la Chine. Sa pensée inspira un courant fortement lié aux valeurs morales traditionnelles: piété filiale (considérée comme étant la vertu suprême), respect des rites, maîtrise de soi, modestie…

Peu à peu le bouddhisme établit une relation avec le confucianisme et le taoïsme déjà en place depuis un demi-millénaire. Ces trois aires d’éthique et de spiritualité s’entrecroisèrent et fusionnèrent avec les croyances de la religion folklorique. D’autres religions devaient s’implanter en Chine, comme le christianisme et l’islam, mais à une moindre échelle (à noter qu’une forte communauté de musulmans chinois existe encore dans le pays ).

Le taoïsme

A l’origine, le taoïsme était une philosophie très attachée au fait d’être simple et vertueux afin de se libérer pour ne faire plus qu’un avec le Tao, qui est à la fois le vrai monde, la voie qui y conduit et l’apaisement qu’on y trouve (Tao signifie d’ailleurs «la Voie»). Cette religion est devenue populaire et a multiplié les dieux et les rites pour obtenir le salut auquel chacun aspirait.

Le bouddhisme

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Temple du cheval blanc de Luoyang, site du premier temple bouddhiste en Chine

Le bouddhisme s’est développé en Chine sous la dynastie Tang (618-907). Il continue d’exercer une grande influence religieuse et culturelle. Son succès est venu de ce que sa conception de l’éveil, de la renaissance et du karma permettait aux individus d’être responsables de leur destinée tout en empruntant une voie de salut. Par la méditation, le rituel, la psalmodie, le prêche et l’étude des textes bouddhiques, les moines et les nonnes acquéraient des mérites en vue de leurs vies futures, mais aussi en faveur de leur famille et de leurs mécènes laïcs. Les rites funéraires contribuaient à calmer l’anxiété concernant le sort des proches disparus.

Le confucianisme

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Confucius, philosophe chinois du VIe-Ve siècle avant J.-C.

Selon le confucianisme, le respect des ancêtres, expression de la piété filiale était nécessaire à l’ordre. La tombe est en croissant, forme favorable parce qu’équilibrant le yin et le yang. Fils et filles faisaient aussi des offrandes devant une tablette consacrée aux ancêtres sur l’autel domestique.

Le confucianisme règle l’éthique et les rites de passage (naissance, mariage, mort) et cherche à créer puis à pratiquer l’ordre et l’harmonie (en équilibrant le yin et le yang) dans la famille et dans la société. Il ne parle ni de Dieu ni de révélation, mais enseigne un humanisme tourné vers un principe d’ordre moral. Il insiste sur l’observance de relations correctes entre le dirigeant et le sujet, le mari et la femme, le père et ses fils, et il encourage les sacrifices rituels aux ancêtres. Les bonnes relations entre supérieur et inférieur s’obtiennent par le culte du Ciel (Tian), source et garant de l’ordre. Cela permet aux souverains de se considérer comme dépositaires d’un mandat du Ciel

Le culte des ancêtres

C’est un élément du Taoïsme, un véritable culte des ancêtres: si un vivant accomplit un exploit, on décore son ancêtre. Ce culte est basé sur l’idée que l’homme est un élément du divin; il descendrait de la divinité par la chaîne de ses ancêtres. Dans l’espoir d’être très honoré après sa mort, chacun s’efforce d’avoir beaucoup d’enfants.

A l’intérieur d’une famille, les rites de passage accomplis lors des funérailles élèvent le défunt au rang des ancêtres. Des objets de valeur sont reproduits en papier et brûlés afin d’être ainsi transférés dans le monde des esprits où l’âme de l’ancêtre peut en profiter. On peut aussi faire appel au clergé bouddhiste ou taoïste pour transférer dans l’au-delà le mérite religieux du défunt. Les ancêtres sont vénérés sous la forme de tablettes funéraires qui portent leur nom et abritent leur âme, pieusement conservées sur l’autel familial où brûle toujours de l’encens. La tablette de l’âme de Confucius est gardée dans son temple, où l’autel lui est dédié comme maître, modèle et ancêtre.

Les esprits des morts étrangers à la famille peuvent apporter le malheur,
s’ils ont été négligés. On les apaise donc par des rites annuels ou on les exorcise. Le maintien de l’ordre du monde des morts incombe aux dieux supérieurs, selon une hiérarchie calquée sur celle de l’ancienne bureaucratie impériale.

La religion populaire

C’est la religion de la vie quotidienne, avec ses fêtes, ses esprits, ses techniques de magie (concernant tout, de la maladie à l’achat d’une maison) et son culte des morts et des ancêtres. Les demeures des morts comme des vivants sont aménagées selon les principes du feng shui.

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Rituel des funérailles durant l’Antiquité

Dans la Chine antique, lorsque quelqu’un mourrait, on lui mettait quelques fils de soie dans la bouche pour voir s’il respirait encore. Comme dans beaucoup d’autres cultures antiques, on procédait au rappel de l’âme, puis au bain et à l’habillement du corps. On mettait de la nourriture dans son cercueil ou un morceau de jade (pour « protéger » le corps de la décomposition). Si le défunt était quelqu’un d’important, on l’enterrait avec ses bijoux et objets précieux. La famille et des prêtres bouddhistes venaient pour prier pour l’âme du défunt. La cérémonie était longue et complexe dans son déroulement, en particulier si le défunt était un notable. Une fois la cérémonie achevée, le corps était enterré et rejoignait le dieu du sol.

49 jours après le décès, une tablette funéraire était placée sur l’autel de la famille, qui pouvait alors faire le deuil qui se caractérisait par le port d’une chemise en lin ou en chanvre blanc, couleur de la mort en Chine.

La Chine, la mort et le cinéma 

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« Train de nuit », un film chinois sur la peine de mort

Le réalisateur a choisi une approche de la peine de mort qui est totalement déconcertante: nous suivons une jeune femme, huissier de justice et exécutrice de la peine, au pistolet. Mais elle n’est pas inhumaine, elle cherche a sortir de sa solitude, et surtout elle reste une femme.

Bande-annonce du film:


CINE. Le train de nuit, la bande annonce par LeNouvelObservateur

 

La mort inspire les philosophes chinois

La vie et la mort selon la pensée chinoise

Pour les Chinois, la vie et la mort sont des sujets de conversation courants qui font partie de leur philosophie.

Faut-il craindre la mort?

Comment vivre sa vie au mieux?

Voilà deux questions essentielles sur lesquelles se sont penchés les philosophes chinois.

Dans beaucoup de cultures, la mort reste un sujet tabou. Mais ce n’est pas le cas pour les Chinois. L’approche pragmatique des Chinois est illustrée dans les dictons:

*

La vie humaine n’est rien d’autre qu’une étape au cours de laquelle le soleil et la lune

fonctionnent comme deux projecteurs.

*

Nous vivons nos vies de la même manière que l’herbe traverse les saisons du printemps à l’automne.

*

Rien ne distingue le vieux et le jeune dans sa route vers la tombe.

*

On n’a pas à se réjouir de la vie, comme on n’a pas à se sentir contrarié par la mort.
*

Pour eux, on naît pour mourir, c’est naturel et personne ne peut y échapper. Cette manière de voir les choses permet aux Chinois de faire face à la mort avec sérénité. Cette philosophie naturaliste vient du taoïsme.

Le tour du monde de la Mort ! 6e étape : la Chine

Son fondateur Lao Zi (Lao-tseu) perçoit la vie et la mort comme un phénomène naturel, la vie ne devant pas être surévaluée, et la mort, redoutée. Pour lui:

« L’homme arrive vivant dans le monde et mort dans la terre.
Trois sur dix vivront longtemps.
Trois sur dix vivront peu.
Et trois sur dix essaieront de vivre longtemps,
mais mourront prématurément.
Et pour quelle raison?
Parce qu’ils vont trop chercher à préserver la vie.
Seuls ceux qui dévaluent leur vie sont plus sages
Que ceux qui la surévaluent.
J’ai entendu dire que ceux qui sont bons à préserver la vie
sont hors de portée de la mort.« 

La conclusion, c’est qu’il faut vivre sa vie le plus naturellement possible afin de l’apprécier pleinement, sans craindre la mort qui est inévitable, ni de surévaluer la vie puisque de la conserver à tout prix est futile.

Zhuang Zi (Chuang-tzu), successeur reconnu de Lao Zi, a continué à ressasser les concepts sur l’essence de l’existence humaine. Il a conclu que tous les êtres vivants sont issus du qi ?l’énergie vi
tale ou la source de l’être. La vie humaine est créée d’un faisceau de qi et prend fin quand ce faisceau se disperse. Zhuang Zi est allé aussi loin que de déclarer que la vie n’est qu’une tumeur que la mort extirpe, considérant la vie comme un processus incluant devenir, peiner, souffrir, se retirer et passer à la tombe qui est le lieu du repos final.

Comment interpréter ces conclusions?

Soit comme un encouragement à la passivité, soit comme l’acceptation du caractère inéluctable de la mort qui pousserait les gens à profiter au maximum de la vie! Savoir que le temps s’envole et ne peut jamais être rattrapé crée un sens de mission et d’engagement social plus particulièrement pour les martyrs révolutionnaires et pour les religieux qui consacrent volontairement leurs heures à une cause noble et se sacrifient pour leurs idéaux. Dans le confucianisme, il y a également le caractère idéalisé d’«homme supérieur» (junzi). On s’attend que cet homme se consacre sans compter dans l’intérêt de la conservation et de l’avancement de l’humanité. Un tel esprit de dévouement ne peut provenir que d’une conception positive de la mort.

Bref, selon la croyance taoïste, la véritable liberté spirituelle consiste à comprendre la nature de la mort et à pouvoir vivre sans la craindre, selon le tao de l’être, plutôt que d’être tyrannisé par le spectre de la mort. Cette attitude encourage au contraire les gens à être les maîtres de leur propre destin, ce qui leur permet d’améliorer leur qualité de vie et de réaliser la liberté spirituelle. En conclusion, pour la réflexion personnelle, voici un autre passage de Lao Zi :

« Quand des lettrés de niveau supérieur entendent parler du tao,
Ils le pratiquent avec diligence.
Quand des lettrés de niveau moyen entendent parler du tao, ils le croient à moitié.
Quand des lettrés de niveau inférieur entendent parler du tao,
Ils en rient de bon coeur.
S’ils n’en riaient pas,
Ce ne serait pas le tao. »

La mort inspire les écrivains chinois

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LI Qingzhao (1084-1151)

Cette grande poétesse contemporaine de l’invasion des barbares Jin et veuve d’un mari qu’elle aimait, exprima sa tristesse avec subtilité.

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YU Dafu (1896-1945)

Un des fondateurs de la Société création ancien étudiant au Japon; ses nouvelles, notamment Noyade, qui fit scandale à l’époque, frappent par l’audace des sujets et la description autobiographique de la difficulté d’exister.

Quelques livres contemporains:

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« Chinoises » de Xinran

Les thèmes abordés sont forts: le viol, l’inceste, la maltraitance, la mort

Un dicton chinois prétend que  » dans chaque famille il y a un livre qu’il vaut mieux ne pas lire à haute voix « . Une femme a rompu le silence. Durant huit années, de 1989 à 1997, Xinran a présenté chaque nuit à la radio chinoise une émission au cours de laquelle elle invitait les femmes à parler d’elles-mêmes, sans tabou. Elle a rencontré des centaines d’entre elles. Avec compassion elle les a écoutées se raconter et lui confier leurs secrets enfouis au plus profond d’elles-mêmes. Epouses de hauts dirigeants du Parti ou paysannes du fin fond de la Chine, elles disent leurs souffrances incroyables: mariages forcés, viols, familles décimées, pauvreté ou folie… Mais elles parlent aussi d’amour. Elles disent aussi comment, en dépit des épreuves, en dépit du chaos politique, elles chérissent et nourrissent ce qui leur reste.

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« Mort d’une héroïne rouge » de Qiu Xialong

Shanghaï, 1990. Le cadavre d’une jeune femme est retrouvé dans un canal. Pour l’inspecteur Chen et son adjoint Yu, l’enquête se transforme en affaire politique lorsqu’ils découvrent que la morte était une communiste exemplaire. Qui a pu l’assassiner? Chen et Yu vont l’apprendre à leurs dépens,car, à Shangaï, on peut être un camarade respecté et dissimuler des moeurs déroutantes.

Les Cimetières en Chine

Le cimetière de Xibeigang

Le site de la dynastie Shang, à An, en Chine (XIVe-XIe siècle av. J.-C.).

Quoique pillés dans l’antiquité, les tombeaux témoignent d’une incroyable richesse (bronze, jade, objets en os, coquillages de porcelaine, sacrifices d’hommes et de chiens, chars légers à deux roues, plafonds de bois peint de laque). Les tombes royales se présentent sous la forme de fosses rectangulaires avec quatre chemins d’accès au nord et au sud, à l’est et à l’ouest, et un puits central. Elles sont en petit nombre et se distinguent des tombes moins importantes par le caractère plus complexe de leur architecture et l’abondance de leur mobilier funéraire. C’est là seulement que l’on a retrouvé des bronzes. Les tombes ordinaires ne contiennent que des vases en poterie, et les plus petites sont dépourvues de tout mobilier.

Les fouilles confirment la pratique des sacrifices humains. Dans une seule tombe et ses dépendances, on a relevé plus de 300 squelettes. Ces sacrifices, qui semblent parfois volontaires, se réduisent au cours du Ier millénaire et ne sont connus que de façon sporadique sous l’empire. À la fin de l’époque archaïque, l’usage apparaît de substituer aux victimes humaines des mannequins d’osier ou des statues grandeur nature en bois ou en terre cuite. À partir de l’empire, ce ne sont plus que de petites figurines en poterie, puis des objets en papier qui sont brûlés au moment des funérailles.

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La Grande Muraille de Chine ou le plus grand cimetière du monde.

La Grande Muraille de Chine est non seulement la plus longue construction humaine du monde mais elle a aussi la réputation d’avoir été la plus coûteuse en vies humaines. Plus de 10 millions d’ouvriers y auraient perdu la vie, ce qui donne une moyenne de 1500 morts tous les kilomètres construits. Les ouvriers morts étaient enterrés à proximité du chantier voire dans la muraille elle-même, ce qui lui vaut aussi le nom de plus grand cimetière du monde.

Cimetière de Babaoshan

Le tour du monde de la Mort ! 6e étape : la Chine

Le cimetière révolutionnaire de Babaoshan à Pékin est celui des héros de haut rang révolutionnaires, des hauts fonctionnaires et, ces dernières années, des individus jugés d’une importance majeure en raison de leurs contributions à la société également.

Et maintenant ?

Aujourd’hui, les funérailles se sont simplifiées. Les Chinois organisent des banquets avec leurs proches. Afin de faire face au problème du vieillissement de la population, le gouvernement chinois encourage la population a incinérer ses morts. Mais il faudra encore du temps pour faire admettre les « funérailles vertes », comme les funérailles en mer. Cette nouvelle pratique qui tient compte du concept écologique sera une nouvelle tendance à suivre. En attendant, le prix du tombeau par m2 dépasse celui du logement…

Le blanc est toujours synonyme de deuil. On brûle encore des objets en papier (voiture, faux billets, iPhone, iPad…) dont le défunt aurait besoin dans son autre vie. Longtemps interdite car considérée comme une superstition, susceptible d’éloigner du dogme communiste, cette pratique est aujourd’hui revenue dans la tradition même si dans certains lieux, il est encore mal vu de brûler de faux billets.

Chaque année, début avril, il y a la fête Qingming (ndlr: fête chinoise des morts à laquelle nous avons fait référence dans l’Hebdo du 2 et du 9 avril 2012). Cette fête existe depuis l’Antiquité. Les gens nettoient les tombes, offrent au défunt des aliments, des fleurs ou des objets qui lui plaisaient durant sa vie et brûlent des modèles en papier. Ensuite, ils se recueillent un instant.

A bientôt !

Marie-Laure
La mort fait partie de la vie

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Sources :

http://www.citations.ca/index.cfm?fuseaction=citations.searchResultsNext&StartRow=97&PageNum=13

http://grandirenculture.nice.fr/documents/rites_funeraires.pdf

http://classiques.uqac.ca/classiques/mauss_marcel/oeuvres_2/oeuvres_2_14b/rites_funeraires_chine.html

http://www.outre-vie.com/croyancereligion/asie/chine.htm

http://www.chine-informations.com/guide/les-funerailles-en-chine-de-la-chine-ancienne-a-nos-jours_2141.html

http://fr.wikipedia.org/wiki/Lao-tseu

http://www.secouchermoinsbete.fr/6340-la-muraille-de-chine-plus-grand-cimetiere-du-monde/1

http://fr.wikipedia.org/wiki/Grande_Muraille

http://fr.wikipedia.org/wiki/Cimeti%C3%A8re_de_Xibeigang

http://www.chine-informations.com/guide/train-de-nuit-film_2590.html

http://www.chinefrancophonie.com/t1350-un-film-chinois-sur-la-peine-de-mort-train-de-nuit-2008-diao-yinan

http://fr.wikipedia.org/wiki/Bouddhisme_en_Chine

http://www.chine-informations.com/guide/la-vie-et-la-mort-selon-la-pensee-chinoise_199.html

http://le.blog.de.sharon.over-blog.com/categorie-11818786.html

http://wengu.tartarie.com/Biblio/Ecrivains.php

http://fr.wikipedia.org/wiki/Confucius

http://fr.wikipedia.org/wiki/Feng_shui

http://ici-chine.com/articles/tout_sur_la_chine/traditions/la-fete-qingming.php

http://www.foruforever.net/fr/blog/article-l-hebdo-de-la-mort-du-02-avril-102541124.html

http://www.foruforever.net/fr/blog/article-l-hebdo-de-la-mort-du-9-avril-2012-102813985.html

http://french.peopledaily.com.cn/VieSociale/7340827.html

http://en.wikipedia.org/wiki/Babaoshan_Revolutionary_Cemetery

http://chine.aujourdhuilemonde.com/dans-les-cimetieres-les-chinois-honorent-leurs-defunts

http://chine.aujourdhuilemonde.com/par-manque-de-place-la-chine-obligee-dinnover-en-matiere-dinhumation