“La vie n’a de sens que pour ceux qui sympathisent avec la mort !” 

Lawrence Durell  écrivain britannique (1912-1990)

Avant que de vous faire le cadeau d’une jolie « Incantation populaire roumaine », j’aimerai vous dire…

La mort en poésie.

Qu’est-ce à dire ? Que la mort est poétique ? Bien sûr que non ! Cependant, pour la rendre tolérable, on peut prendre de la hauteur, la symboliser, la dessiner, la chanter. Et puisque de toute façon, on ne peut l’éviter, invitons-là ! Elle nous hante, nous suit pas à pas, nous poursuit, presqu’un ange gardien. Elle est là, fidèle compagne, qui regarde par-dessus notre épaule. Tous les chemins y mènent, comme à Rome… N’est-ce pas la grande « affaire » de la Vie ?

« Car dans ce monde léthargique
Toujours en proie aux vieux remords
Le seul rire encore logique
Est celui des têtes de morts. »

Une oeuvre de  Nishinihon Tenrei.

Une oeuvre de Nishinihon Tenrei pour une agence funéraire au Japon.

Quatrain de Verlaine. (Verlaine 1844-1896 voir l’article Colloque sentimental – Dans le vieux parc solitaire et glacé…..)

Avez-vous apprécié les articles sur Lorenzo Pestelli N° I et II ? Alors, nous ne le quittons pas encore, car à l’Heure du Serpent, (extrait de « LE LONG ÉTÉ » voici une « Incantation populaire roumaine » :

« Dans le val là-bas
Est un grand débat.
Et qui crie si fort ?
Est-ce le Soleil
Ou est-ce la Mort ?
Le Soleil dit
Que c’est lui l’aîné,
Car lui seul embrase
Et lui seul embrasse,
Tant de champs si longs,
De vallons profonds
Et toutes les collines
Et toutes les ravines.
Et la Mort dit
Que c’est elle l’aînée
Car sans cesse elle hante
Les foires les plus grandes
Où elle choisit
Les gars les plus beaux
Car ce qui lui plaît
C’est mettre en pleurs
Les filles en fleurs ».

N’est-ce pas un cadeau ça ?
Au fait, avez-vous trouvé le livre ???? Il faut chercher !

Le voici en version « virtuelle » !

Portez-vous bien !

Vivianne