Si je devais mourir demain
Si je devais mourir demain
J’aimerais que tu prennes le train
Oui mon amour te voir enfin
Juste effleurer ta tendre main
Nous n’aurions que quelques instants
Pour inventer nos océans
Pour parcourir les mers du temps
Et devenir ultimes amants
Je plongerais en ton regard
Juste avant qu’il ne soit trop tard
Mon âme folle en étendard
Tous nos regrets mis au placard
Tu aimerais ma peau si pâle
Et mes yeux verts marbrés d’opale
Je deviendrais ta femme fatale
L’amour ne serait plus tantale
Si je devais mourir demain
Promets moi d’être au beau matin
Auprès de moi sur le chemin
Qui scellera nos deux destins.
Sabine Aussenac