« Voir, parler et écrire sur la mort » Conférence de Michèle Geoffroy
Michèle Geoffroy sera au 12es Rencontres de l’Écologie au Quotidien – Cultivons la vie – à Die (France) le 1er et 02 février 2014 autour du film « On ne mourra pas d’en parler » et animera un « Café de la mort » suivi d’un atelier d’écriture.
Avec Michèle Geoffroy, écrivain public, biographe, animatrice d’ateliers d’écriture. Voir la page dédiée au travail d’écrivain biographe de Michèle au sein de la Fondation.
- Présentation du film « On ne mourra pas d’en parler » de Violette Daneau
- « Café de la mort » suivi d’un atelier d’écriture
Mon point de vue :
C’est un cheminement personnel et professionnel (j’accompagne par l’écriture sur le sujet de la mort – funérailles, deuil, mémoires…) qui m’amène aujourd’hui à une conviction : il faut parler de la mort. Ca va mieux en le disant…
Se retrouver passeur, passeuse de paroles, s’approcher du sujet en prenant, ô paradoxe, une distance, par la façon de le faire, oser des « discut’ » fluides et ouvertes, oser tout dire (ou presque, si l’on veut…), briser des tabous, éclairer des secrets, écrire, y compris des fantaisies, dire, dire, dire… Plutôt que taire…
« Être très tôt conscient de sa finitude rend l’existence plus jouissive, faut-il encore le rappeler ? », dit Bernard Crettaz, l’ethno-sociologue suisse qui a créé les « cafés mortels » en 2004.
« En définitive, parler de la mort n’est pas si grave, ou moins triste… », dit-il encore dans l’interview accordée à Le Temps, en 2010.
Les dates, les interventions
Le samedi 1er février 2014 à 14 heures : projection suivie d’un échange du film documentaire
« On ne mourra pas d’en parler », de la réalisatrice québécoise Violette Daneau. Salle polyvalente, Die Film – dialogue.
D’une rare sensibilité, regard juste sur la peur et l’inconnu de la mort.
Animation du débat : Michèle Geoffroy / Résonance locale : Monique Rospars et Laurent Besset, Actes 26
Ce film documentaire, d’une très grande délicatesse et d’une esthétique très sensible, rassemble un bon nombre de témoignages et points de vue sur la mort, dont celui de la réalisatrice, ceux d’un conteur, d’un psychiatre, d’un pasteur, d’un sociologue, etc.
« Le film On ne mourra pas d’en parler se veut un pied de nez au tabou de la mort et une ouverture sur notre vie. Il propose une rencontre lumineuse avec notre humanité. » (In : dossier de presse du film)
Le film sera suivi d’un échange (questions, réactions, témoignages…) entre les spectateurs et les animateurs).
Le dimanche 02 Février à partir de 10 h : « Café de la mort »
Meyros’Pub, rue des Jardins, Die. Parler et écrire autour de la mort.
Parler de la mort pour mieux vivre, en écho à l’initiative de l’ethno-sociologue suisse Bernard Crettaz. Voir ici notre page Café de la mort.
Animation : Michèle Geoffroy
Dans un premier temps : en buvant un café (dans un vrai café !) un thé ou ce que l’on veut !, dans le respect, l’écoute, l’ouverture et la bienveillance de l’auditoire, ceux qui le veulent évoquent un souvenir, une interrogation, un point de vue, un témoignage relatifs au thème de la mort, sur l’avant, sur le moment où elle survient, sur l’après, le deuil, les souffrances, les croyances, les espérances…
Dans un deuxième temps, pour ceux qui le veulent, la parole s’écrit, de façon grave ou ludique, mais il y est toujours question de la mort, qu’on se le dise… Parce que si ça va mieux en le disant, en l’écrivant, un nouveau pas peut se franchir…