Bonjour à tous,

L’équipe prend des petites vacances, nous vous proposons de retrouver à la place de l’hebdo de la mort, le Tour du Monde de la Mort tous les lundis, et puis évidemment vous retrouverez la rubrique « A Voir! » le mercredi et la rubrique « A Lire! » le samedi, et la rubrique « Séries TV & la mort » le dimanche !

Bonnes vacances à tous !!! A très bientôt  :-)

Sandrine pour Foruforever

Allez hop il est temps de partir  visiter le Danemark :-)

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Cet été partons à la découverte de la mort dans le monde !

Rites, croyances, culture, traditions, … c’est comment la mort ailleurs ?

Première étape du tour du monde de la mort
le DANEMARK

Un peu d’histoire …

Les rites funéraires des Vikings.

Selon les régions, l'au-delà était appréhendé différemment. Parmi ces croyances, la plus connue est celle de Walhalla, la salle de banquet d'Asgardr où Odin recevait les rois et les guerriers morts.

Le Walhalla ou Val-Hall, (en norvégien ancien Valhöll, «palais des morts au combat»), dans la mythologie scandinave, palais des héros morts au combat, régenté par le roi des dieux, Odin. Le palais avait 540 portes, par chacune pouvaient passer 800 héros de front et le toit était constitué de boucliers. Les âmes des héros tombés au combat étaient apportées au Walhalla par des guerrières vierges, les Walkyries. Les héros se battaient le jour, mais leurs blessures guérissaient avant la nuit, réunis autour d'Odin, ils s'enivraient alors d'hydromel.

Les Vikings qui mourraient y étaient emmenés par les Walkyries, « celles qui choisissent les morts », des vierges guerrières. Ceux qui ne mourraient pas au combat étaient condamnés à une triste existence dans les ombres du royaume de Hel.

Les Walkyries, dans la mythologie scandinave, sont des vierges guerrières qui servaient Odin, maître des dieux. Les Walkyries, revêtues d'une armure, volaient, dirigeaient les batailles, distribuaient la mort parmi les guerriers et emmenaient l'âme des héros au Walhalla, le grand palais d'Odin.

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Cimetière viking à Lindholm Höje, près d'Älborg, au Danemark

Parallèlement aux mythes, les rites funéraires variaient. Les êtres chers étaient parfois enterrés près de leur habitation.

Les fouilles archéologiques montrent que la plupart des morts étaient enterrés avec des objets, armes ou bijoux.

A Lindholm Höje, au Danemark, on a retrouvé dans les années 50 un cimetière viking qui a été recouvert de sable vers l'an 1000. Les 700 pierres funéraires étaient soit en forme de bateau, carrées, circulaires ou rectangulaires.
Mais, le motif du drakkar semble s'être répandu vers l'an 800. La plupart des cadavres avaient été incinérés.

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ncinérés.

 

Le Cimetière Assistens de Copenhague

Le cimetière Assistens est situé dans un large parc du quartier Nørrebro de Copenhague, au Danemark. Établi en 1760, c’est le plus grand cimetière dans la ville. Parfois surnommé « Cimetière de Nørrebro », c’est un lieu commun de promenade des résidents du quartier, de parcours touristique entre les tombes des personnages célèbres enterrés, ou de pique-nique et de bain de soleil. Un marché aux puces est organisé le long de ses murs, chaque samedi de mai à octobre.

Assistens_Kirkegard_Cemetery_Copenhagen053.jpgCi dessus la tombe du philosophe Søren Kirkegaard (1813?1855)

 

 

tombeandersen.jpgCi dessus la tombe du  conteur H.C Andersen (1805?1875)

Paticularités danoises

Les homosexuels au Danemark disposent désormais aussi d’un espace qui leur est réservé dans ce cimetière. «Notre but est que les homosexuels et les lesbiennes puissent être enterrés les uns à côté des autres», a déclaré à l’AFP Ivan Larsen, l’un des quatre fondateurs du groupe.

Au total 45 urnes pourront être déposées. Ceux souhaitant y avoir une place devront payer 2.500 couronnes (267 euros). Cet espace est décoré de façon symbolique par un triangle de graviers dessiné au sol que vient «casser» une grosse pierre posée au milieu. «Le triangle est notre ancien symbole, mais aussi un signe de souffrance», explique Ivan Larsen, rappelant que les nazis imposaient aux homosexuels de porter un triangle rose. Le drapeau arc-en-ciel, symbole des homosexuels représentant la diversité, sera déposé sur la pierre.

Le responsable associatif s’est défendu de vouloir isoler les homosexuels du reste de la société. «Nous ne souhaitons pas nous isoler mais nous ressentons aussi le besoin d’être ensemble. Nous considérons cela comme une tombe familiale qui sera entretenue par notre famille.»

Quand le danemark inspire les grands écrivains sur le thème de la mort

L’histoire d’Hamlet ou plutôt Amleth : la vengeance… et la mort omniprésente.

« Acte I Scène II : La Reine. – …tout ce qui vit doit mourir, passant de la nature à l’éternité . »

Quelles sont les sources de Shakespeare pour la conception d’Hamlet ? On cite une ancienne légende danoise, d’un chroniqueur du XIIe siècle nommé Saxo Grammaticus.

D
ans la légende danoise, le prince Amleth assassine son oncle et devient le roi du Danemark… du mythe épique danois, nous passons à la tragédie shakespearienne où Hamlet est condamné à mourir.

La mort (représentée par le personnage du fantôme, du spectre) est d’ailleurs l’un des motifs clés de l’oeuvre de Shakespeare alors qu’elle n’était pas si présente dans la version épique et légendaire d’Amleth. Dès la première scène de la pièce, c’est le spectre du défunt père d’Hamlet qui entre en scène, et il n’est pas le seul fantôme à hanter la pièce. Les rites funéraires non accomplis, ou le « devoir de sépulture » qui sous-tend une tragédie comme Antigone, sont également essentiels dans Hamlet.

Car dans Hamlet, aux souffrances tragiques des personnages répondent celles des défunts, qui n’ont pas la paix (privés de ces rites funéraires, non vengés ou mal honorés). A la souffrance temporelle répond la souffrance éternelle, « être ou ne pas être », dans un jeu de chassé-croisé où le père défunt regarde son fils vivant, quand celui-ci envisage la mort, mais aussi par delà la mort, l’éternité.

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Fantômes, mais aussi squelettes, cadavres, et morts enterrés à la hâte, comme dans la scène du fossoyeur où Hamlet contemple le crane de Yorick le bouffon, ou lorsque l’on évoque le cadavre noyé de la blanche Ophélie…la mort est omniprésente dans Hamlet.

Et maintenant ?

Près de 68 % des défunts sont incinérés. A Copenhague, ce taux s’élève à 90 %, voire 95 %, tandis qu’en province il est beaucoup plus bas : environ 25 %.

La tendance, au Danemark, est à la simplification extrême des cérémonies funéraires; dans 20% des cas, il n’y a même plus de cérémonie du tout: le corps du défunt est emporté en fourgon au crématorium, accompagné ou non d’un parent, il est incinéré immédiatement, on disperse les cendres et tout est dit. On ne s’étonnera pas d’un marché du funéraire danois très réduit, sans doute le plus réduit d’Europe par habitant.

Les fournisseurs de la profession sont peu nombreux, on s’en doute. Il y a une vingtaine d’entreprises qui fabriquent des cercueils et deux qui produisent des linceuls.

L’industrie marbrière-granitière comprend, de son côté, une quinzaine de fabriques d’articles en marbre, pierres tombales principalement mais aussi d’autres produits non funéraires. Il faut ajouter à ces entreprises, les artisans tailleurs de pierre.

A la semaine prochaine !! Nous partirons en Russie …

Sandrine
pour foruforever – la mort fait partie de la vie

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Sources :

http://www.oniraloin.com

http://www.suite101.fr/content/shakespeare-et-hamlet-histoire-dune-tragedie-shakespearienne-a25734#ixzz1SACLypQI

http://www.travelpics.fr

http://www.citadelle-fr.com

http://www.obseques-liberte.com