A ma mère.
Les quatre vents de l’esprit.
Chers amis,
La fête des mères ! que de souvenirs, que de bonheurs perdus !
Maman nous a quitté le 20 janvier 2011. Ce jour-là, je lui ai ferme les yeux.
Quel honneur et quelle douleur.
Aujourd’hui, je vous confie, oui confie, la poésie que j’ai écrite pour elle, quelques mois avant sa mort.
Acceptez-la aussi au nom de votre maman, si elle vous a quitté.
Maman qui pâlit,
Qui se tasse,
Se recroqueville.
Dit que la lumière l’éblouit.
Qui s’oblige à relever la tête,
Ne l’a jamais baissée.
Pas encore…
Maman qui a mis au monde six enfants.
Qui a fait une force de sa faiblesse,
De toutes ses faiblesses.
Qui n’a rien perdu de son mordant,
Se bat,
N’abandonne pas !
Pas encore…
Maman qui lutte pour assister au mariage de sa petite-fille,
De sa grande fille.
Pour profiter de nous, qui l’aimons.
Qui parle des sanglots dans la voix quand nous la quittons.
N’aime pas les faux adieux.
Qui sent que tout lui échappe !
Pas encore…
Qui marche à petits pas tremblants,
Rassemble ses forces pour bouger,
Ne pas rester coincée, immobilisée.
Surtout pour nous aimer.
Seul, son beau regard, son tendre regard,
Est en train de s’en aller !
Mais pas encore…
SI VOUS AVEZ LA CHANCE D’AVOIR VOTRE MAMAN PRES DE VOUS, FETEZ-LA ! ELLE N’EST PAS ETERNELLE !
ET SI AU MOMENT DE SON DEPART, VOUS NE VOULEZ PAS QUE S’AJOUTENT A VOTRE CHAGRIN, DES REMORDS, DES REGRETS, MONTREZ- LUI QUE VOUS L’AIMEZ. PAS DE FAUSSE PUDEUR. LAISSEZ-LA VOTRE ORGUEIL.
L’ORGUEIL NE NOURRIT PAS « SON HOMME » !
Nous nous retrouverons dans deux semaines pour un article sur Simone de Beauvoir : « NOTRE MERE A TOUTES ».
Portez-vous bien !
Par Vivianne Casolari pour La mort fait partie de la vie.
Née le 18 janvier d’une maman belge et d’un papa d’origine toscane, je suis passionnée de littérature, de musique, de danse et de voyages. Aînée de 5 filles et d’un garçon, j’ai eu le sens des responsabilités très jeune. Je n’ai jamais été une enfant. Cela ne m’a jamais manqué.
Responsable de la filiale belge d’un grand fabricant de plantes français, actuellement je possède une petite société de consultance.
La littérature est devenue ma religion. Elle m’a permis de me rendre compte de l’énorme richesse de l’humanité, que chaque livre renferme l’âme de celui qui l’a écrit et que chaque âme est différente.
« Ceci n’est pas un livre. Celui qui le touche, touche un homme ». (Walt Whitman)
Le but de nos acquits, n’est-il pas le partage ?
AVERTISSEMENT : le présent article est écrit dans un style très court et condensé, correspondant aux habitudes du public surfant sur Internet. Ce format d’écriture ne permet pas de fonder les concepts qui y sont esquissés, ni de les détailler ou de les préciser. Les lecteurs qui souhaitent un approfondissement sont invités à prendre connaissance d’ouvrages de base, dont c’est le but.