« Les quatre vents de l’esprit »

Chers amis,

« Ce que la nuit raconte au jour » est le beau titre d’un livre d’Hector Bianciotti, un de mes auteurs favoris. – (1930-2012).  Je vous en propose un petit aperçu.

Je ne vais pas vous soumettre à une biographie en règle,  c’est en général ennuyeux. Vous en apprendrez petit à petit, mais il faut un début .

Bien qu’immortel (Académie Française), il est mort l’année passée, le 13 juin, à 82 ans, des suites, de ce que l’on nomme pudiquement, une longue maladie .

Né dans la Pampa argentine, de parents d’origine piémontaise, il comprend très jeune qu’il quittera dès que possible la ferme de ses parents. Il ne se sent pas fait pour le travail ingrat des champs, travail détruit  régulièrement en quelques heures, suite à des intempéries, ou à des nuages de sauterelles qui s’abattent sur les récoltes.

Après des études dans un séminaire franciscain, il est certain de deux choses, il vouera sa vie à la littérature et n’a pas la vocation religieuse.

Il quitte l’Argentine en 1955. Voyage en Italie, séjourne à Rome, où manquant de moyens,  il ne mange pas à sa faim, puis en  Espagne, où il reste plusieurs années.

Enfin, la France. Il s’installe à Paris, en 1961, tombe amoureux de la langue française. Vingt ans plus tard, il est naturalisé français, puis élu à l’Académie Française en 1996.

Pour l’heure, voici les extraits que je vous propose  :

« L’IGNORANCE DE LA DATE DE NOTRE MORT SEMBLE SELON DES STATISTIQUES IMMEMORIALES

INDISPENSABLE A L’ACCOMPLISSEMENT DU DESTIN.

AUSSI LA VIE ABONDE-T-ELLE EN ADIEUX QUE L’ON CRUT DES AU-REVOIR »

« IL N’Y A NI DIEU, NI DIABLE. TOUT FINIT DANS L’ENCLOS DES CROIX ».

Dans ce monde stressant, prenons le temps de nous arrêter régulièrement pour plonger en nous-mêmes. C’est loin d’être du temps perdu.

Pavane pour une Mère Défunte, écrite en l’honneur de ma Maman, mais aussi en l’honneur de toutes les Mamans, reprend au début de chaque chapitre une phrase de ce merveilleux écrivain, qui dévoile mieux sa personnalité que tout ce qu’on pourrait en écrire.

Je ne résiste pas à la tentation de vous envoyer encore ceci : (un petit pour la route…)

« LA MORT N’ECRASE QUE CELUI QUI TROP CONNU DE TOUS, MEURT INCONNU DE SOI »

Sénèque,  dit Sénèque le Philosophe  – 4 av.J.-C Rome – 65 apr.J.-C.   

Et n’oubliez pas : PUISQU’IL NOUS FAUT BIEN MOURIR, IL NOUS FAUT BIEN VIVRE.

Portez-vous bien et à dimanche prochain même heure. 

Par Vivianne 
– La mort fait partie de la vie – 

 

Polaroid-Vivianne-copie-1 Née le 18 janvier d’une maman belge et d’un papa d’origine toscane, je suis passionnée de littérature, de musique, de danse et de voyages. Aînée de 5 filles et  d’un garçon, j’ai eu le sens des responsabilités très jeune. Je n’ai jamais été une enfant. Cela ne m’a jamais manqué.

Responsable de la filiale belge d’un grand fabricant  de plantes français, actuellement je possède une petite société de consultance.

La littérature est devenue ma religion. Elle m’a permis de me rendre compte de l’énorme richesse de l’humanité, que chaque livre renferme l’âme de celui qui l’a écrit et que chaque âme est  différente.

 

« Ceci n’est pas un livre. Celui qui le touche, touche un homme ». (Walt Whitman

Le but de nos acquits, n’est-il pas le partage ?